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Consommation: comment réduire sa consommation de carburant ?

Comme en 81-82 !


Vous ne vous rappelez pas ? En 1981, le gouvernement d'alors faisait la chasse aux gaspi, vilaines bestioles gaspillant le pétrole devenu cher suite à la crise de 1974.

Des épreuves avaient lieu dans les grandes villes de France. Après un questionnaire, les candidats gagnants devaient montrer leur talent au volant de voitures neuve, en compagnie d'un gendarme. Bien sûr, le véhicule était équipé d'un débitmètre. Le trajet se faisait dans la circulation urbaine.

A ce petit jeu, mon père s'était retrouvé en finale, à Paris, en 82, avec remise des prix au salon de l'auto. Des débitmètres pour les candidats gagnants, et... rien pour le premier ! Tout simplement oublié !

Et ce premier, c'était mon père, que j'accompagnais. Je ne me rappelle plus sa consommation d'alors, sur une Renault Fuego, mais je me souviens de ses conseils, que j'applique depuis. Ceci m'a permis une consommation de 7,1 litres/100 sur les 1200 derniers kilomètres (Picasso essence, 1,8L16s, 03/2002), dont 400 avec un vélo accroché derrière.

On devine facilement : pied léger, accélérations modérées, allure réduite... Si on observe son ordinateur de bord, en mode consommation "instantanée", on comprend mieux dans quelles situations la consommation augmente.

J'ai mis "instantanée" entre guillements, car en fait celle-ci est tempérée par la valeur précédente. On observera ainsi, si on passe au point mort en sommet de cote, moteur passant de 3000 tr/mn à la valeur de ralenti, que la consommation atteint la valeur de ralenti (environ 1 litre/heure, soit 1 litre/100km  à 60km/h), mais pas immédiatement; elle prend des valeurs intermediaires.

Cette consommation instantané est donc approximative, ce qui n'empèche pas la consommation moyenne d'être réaliste. J'attends vos mesures d'étalonnage de l'ordinateur de bord (ODB).

Les situations dont je parlais plus haut, sont :


  • Accélérations soutenues lors de départs à l'arrèt (aux intersections),

  • Accélérations en cotes,

  • Sur-régime

  • Utilisation prolongée des intermédiaires (vitesses 2, 3 et 4),

  • Roulage avec galerie, vitre ouvertes, toit ouvert,

  • Allures élevées,

  • pneus sous-gonflés,

  • Filtre à air, bougies encrassés

le tout étant accentué si le moteur est froid.

Rouler moins vite n'aura pas nécessairement pour conséquence de diminuer la conso. Si la baisse de conso est sensible entre 130 et 110 km/h, ceci n'est plus valable entre 50 et 40 km/h. Observez ...

Pourquoi ? Pour rouler à 40, il faut nécessairement descendre un rapport (4eme), et même 2ème en côtes. Le meilleur rendement de nos moteurs se situe à peu près vers 80 km/h, et ceci en 5eme.

En toutes circonstances (ville comme autoroute), je fais en sorte d'avoir l'allure la plus régulière possible, de limiter les accélerations et relances.

Sur route et autoroute:

Si vous accelerez dans les descente, vous observerez une augmentation de conso peu conséquente, à l'opposé des accelerations en cote. L'idéal est donc de prendre de l'élan en descente, environ 200 mètres avant que la prochaine montée.
Un fois dans la cote, essayez de ne plus accelerer (pas de déccélerer). Conservez donc la même position de la pédale. Bien sûr, selon le dégré de la cote, l'allure va diminuer. D'où l'intérêt de prendre de l'élan.

Cette technique est très éfficace en matiere de consommation, pour une même vitesse moyenne. Malheureusement, il se trouvera toujours des imbéciles pour placer des radars dans les descentes...

Evitez les variatons d'allure, avec relance. Il faut donc être vigilant, et garder son allure avec des petites corrections sur l'accelerateur.

Anticipez le dépassement des poids-lourd, pour éviter de vous faire "enfermer" derrière l'un d'eux, ce qui vous obligerait à relancer votre voiture pour le dépasser.

Descentes au point mort ?
J'ai, cet été, expérimenté cette technique. Les conclusions sont etonnantes. Si la pente est longue et soutenue (3% au moins), l'allure ne baisse pas, mais la consommation oui !
En effet, j'ai observé, grace à l'ODB, que la consommation en 5ème, pied levé dans les descentes, est de l'ordre de 3 litres au 100 km, alors qu'au point mort elle tombe à moins d'un litre au 100 km.

Bien sûr, ceci est à appliquer sur des routes droite, pas pour descendre un col !

Je dois préciser que mon moteur est traité au Mecacyl, dont présente moins de frein moteur.

En ville :

C'est là que la consommation grimpe drastiquement. 15L/100 ne sont pas impossibles, d'autant que souvent, pour ceux qui habitent en ville, ces kilomètres sont parcourus à froid. Plus que jamais, je roule plutot en sous qu'en sur-régime. La très grande souplesse du 16 soupapes le permet.

Je regroupe mes déplacement, ainsi  je diminue la distance globale, et le moteur travaille plus longtemps à chaud.

Entre 2 conduites, pour une même allure horaire, les consommations peuvent varier grandement. Il faut être sensible des 2 pieds:


  • Anticiper pour avoir à freiner le moins possible;

  • Couper les gaz à l'avance à l'approche d'un rouge, pour conserver de la vitesse au moment où il repasse au rouge. (les imbéciles qui sont pressés d'arriver au feu rouge me font marrer). Eventuellement, faire cette approche au point mort;

  • Pour relancer la voiture, ne pas forcer sur l'accelerateur; laisser la vitesse augmenter naturellement.
En somme, il faut s'habituer à une conduite plus "coulée", ce qui peut être exaspérant pour les grands nerveux (qui devraient se mettre au vélo), mais tout aussi efficace en moyenne horaire, moins fatiguant, moins gourmand et plus dans la philospohie d'un monospace hyper-agréable à conduire.
Attention: je n'ai pas dit "rouler lentement", mais de façon plus souple, sans forcer.

J'évite de laisser inutilement des choses lourdes dans le coffre. Je reflechis d'ailleurs à retirer la lourde roue de secours, pour la remplacer par un kit de réparation à mèches + petit compresseur. Le gain de poids devrait etre de l'ordre de 20kg. C'est peu, mais ça va dans le bon sens.

Régulateur de vitesse:

Depuis sa sortie, le Picasso Exclusive est équipé d'un régulateur de vitesse (que je n'ai pas essayé: si quelqu'un veut rediger un essai...). Avantages : plus besoin de surveiller les radars et son compteur, juste la circulation et les panneaux. Egalement, il évite les variations de vitesses dues à une inattention, et qui obligent à ralentir ou relancer.

Dans ce sens, c'est bon pour la consommation. Cependant, quand on re-active ce régulateur après une coupure momentanée (bloqué derriere un poids-lourd, par exemple), la phase de relance se fait "pleins pots", le régulateur faisant en sorte que la vitesse de consigne soit atteinte le plus rapidement. Ceci se traduit par une acceleration puissante, donc énergivore.


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Créé le 19-09-2005 à 14h05.
Modifié le 11-01-2006 à 20h05.

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